Conservez le plant dans un endroit ombragé et veillez à ce qu’il ne manque pas d’eau si la plantation est retardée. Plantez-le dans un endroit où il aura l’exposition au soleil qui lui convient et où il aura assez d’espace pour se développer. Considérez toujours qu’il deviendra un peu plus grand que les dimensions proposées sur l’étiquette.
QUAND PLANTER?
Privilégiez une journée nuageuse ou assez fraîche pour procéder à la plantation ou au déplacement de la plante. Le printemps et l’automne sont les saisons idéales pour la plantation comme les températures sont plus fraîches. Si vous devez planter durant l’été, veillez particulièrement à l’arrosage les 2-3 semaines suivant la plantation.
MATÉRIEL NÉCESSAIRE
1 pelle
1 poche de terreau Transplanteur ou de compost Solmer
1 poignée de Mycorhizes
1 pincée d’engrais pour arbres et arbustes 12-6-12
1 tuteur (si nécessaire)
ÉTAPE 1
TRÈS IMPORTANT: Faites tremper votre arbuste dans une chaudière d’eau pendant plusieurs minutes afin que la motte soit imbibée. Selon aura un très grand impact sur la reprise de vos végétaux.
ÉTAPE 2
Faites un trou qui permettra de placer la motte de l’arbuste à égalité avec le sol, un peu plus grand pour permettre d’ajouter de la nouvelle terre et du compost autour.
ÉTAPE 3
Appliquez des Mycorhizes pour arbres et arbustes dans le fond du trou. Ces petits champignons favoriseront le développement racinaire, ainsi qu’une plus grande résistance aux maladies et à la sécheresse. On les préfère aux os moulus.
ÉTAPE 4
Placer la motte sur les mycorhizes. Ils doivent absolument être en contact l’un avec l’autre. Déployez légèrement les racines si elles sont très développées afin qu’elles ne poussent pas en spirales. Remplissez la moitié du trou avec le mélange « Transplanteur ». Piétinez légèrement autour avec les pieds, puis remplissez le reste du trou avec ce même mélange.
ÉTAPE 5
Étendez une petite quantité d’engrais pour arbres et arbustes 12-6-12 autour de l’arbre en mélangeant légèrement avec la terre. Attention! Si vous avez appliqué des mycorhizes, le chiffre du milieu de la formulation d’engrais doit être inférieur à 15. De plus, il est très important de savoir que nous ne fertilisons jamais des arbres ou des arbustes après la mi-juillet à cause du phénomène de l’aoûtement. On peut donc en mettre une à deux fois par saison au maximum comme ce dernier agit pour environ trois mois.
ÉTAPE 6
Arrosez abondamment et veillez à l’arrosage dans les deux semaines qui suivront la plantation. L’arrosage ne sera souvent pas nécessaire par la suite, car les arbustes ont un moins grand besoin en eau. Trop de gens continuent de les arroser comme des annuelles, et finissent par les noyer.
ÉTAPE 7
Tuteur, si nécessaire. Il est plutôt rare que les arbustes aient besoin d’un tuteur. Ce sera plutôt le cas avec les arbres.
Mycorhizes pour arbres et arbustes: pour favoriser l’enracinement
Une paire de gants
ÉTAPE 1
Creusez un trou 2 fois plus large et 1 ½ fois plus profond que le contenant.
ÉTAPE 2
Versez 2 po de Terreau à rosier ou de compost Solmer au fond du trou.
ÉTAPE 3
Déposez une poignée de Mycorhizes pour arbre et arbuste au fond du trou.
ÉTAPE 4
Si vous avez un rosier greffé : plantez la greffe 6 à 8 cm (2 à 3 po) au-dessous du niveau du sol. Sinon, plantez-le à égalité avec le niveau du terrain.
ÉTAPE 5
Remplissez le trou avec un mélange de la terre présente et de Terreau à rosier, étendez une petite poignée d’engrais à fleurs 7-14-14 puis arrosez copieusement sans arroser le feuillage (le rosier est très fragile aux maladies du fongique).
* Dernière précaution : une fois la terre bien tassée, former une petite butte autour du collet. Ceci protègera le jeune rosier des froids les plus vifs, auxquels il est particulièrement sensible.
* Une exception : Les rosiers grimpants
Suivre les indications précédentes
Laissez un espace de 30 cm à 40 cm (12 à 15 po) avec le support et inclinez le sujet de manière à diriger ses branches vers le support
Les plantes grimpantes ont la particularité de pouvoir se mouvoir, ce que l’on a cru longtemps exclusif aux animaux. Pour parvenir à « gagner leur ciel », elles ont développé au cours de l’histoire, différentes manières de se faufiler. Pour choisir les bons spécimens en fonction de nos besoins et surtout pour leur donner les supports adéquats, il faut apprivoiser leurs méthodes d’escalade. On peut diviser les plantes grimpantes en cinq catégories, selon la façon dont elles s’accrochent :
Par enlacement des tiges
Par enroulement de vrilles
Par adhérence
Par des épines
En s’appuyant sur le sol ou sur un arbuste
Quelques plantes grimpantes qui s’accrochent par enlacement des tiges
L’actinidie de Kolomikta ou kiwi arctique (Actinidia kolomikta)
Le célastre grimpant ou le bourreau des arbres Autumn Revolution™ ‘Bailumn’ (Celastrus scandens Autumn Revolution™ ‘Bailumn’)
Le dolique d’Égypte (Dolichos lablab) (ANNUELLE)
Le houblon doré (Humulus lupulus ‘Aureus’)
La gloire du matin (ANNUELLE)
La thunbergie (ANNUELLE)
Le pois de senteur (Lathyrus odoratus) (ANNUELLE)
Le chèvrefeuille grimpant ‘Mandarin’ (Lonicera ‘Mandarin’)
La glycine à grosses grappes ‘Blue Moon’ (Wisteria macrostachya ‘Blue Moon’)
* Nécessitent un treillis ou un support pour grimper
Quelques plantes grimpantes qui s’agrippent par enroulement de vrilles
La fausse vigne à pédoncule court ‘Elegans’ (Ampelopsis brevipedunculata‘Elegans’)
La clématite (Clematis)
La cobée grimpante (Cobaea scandens) (ANNUELLE)
La passiflore bleue ou la fleur de la Passion (Passiflora caerulea) (ANNUELLE)
* Nécessitent un treillis ou un support pour grimper
Quelques plantes grimpantes qui s’accrochent à l’aide de ventouses ou de racines aériennes
Le jasmin de Virginie (Campsis radicans) : racines qui se transforment en crampons
L’hortensia anormal aux longs pétioles ou l’hortensia grimpant (Hydrangea anomala subsp. petiolaris) : racines aériennes qui jouent le rôle de crampons
La vigne vierge à cinq feuilles d’Engelmann (Parthenocissus quinquefolia var. engelmannii) : vrilles avec des ventouses
• Le lierre de Boston ou la vigne vierge à trois pointes (Parthenocissus tricuspidata) : ventouses
* Grimpent facilement au mur sans treillis
Une plante grimpante qui s’appuie par des épines
Le rosier grimpant (Rosa)
LA PLANTATION
Quant à la plantation des plantes grimpantes rustiques, le printemps s’avère le meilleur temps au Québec, car cela permet à la plante de bien s’implanter durant l’été avant d’affronter les rigueurs de l’hiver.
Le trou de plantation doit être suffisamment grand pour assurer un bon développement des racines et pour fournir suffisamment de terreau riche à notre nouveau plant afin de lui donner les éléments nutritifs pour bien s’établir. Un trou de 1 m (3 pi) de diamètre et d’environ 60 cm (2 pi) de profondeur permet à votre future vedette d’avoir suffisamment de place pour bien s’implanter. Le sol de remplissage devrait contenir un tiers de matières organiques (compost), car la plupart des plantes grimpantes aiment un sol meuble, riche et bien drainé.
Il est préférable de les attacher sur un tuteur au départ, en attendant qu’elles se fixent elles-mêmes sur leur support permanent, pour éviter que leurs jeunes tiges fragiles se cassent.
LA FERTILISATION
Généralement, les plantes grimpantes n’ont pas besoin de fertilisants si le sol est meuble et qu’il a été amendé à l’aide d’un bon compost à la plantation. Comme la plupart des plantes grimpantes ont des racines profondes, elles ont cependant besoin de beaucoup d’eau pendant la saison de végétation. Aussi un bon paillis de compost garde les racines au frais.
Les plantes grimpantes de forte taille appauvrissent le sol et demandent une fertilisation. Il faut privilégier des engrais à faible teneur en azote, car dans un sol trop riche plusieurs plantes grimpantes ont tendance à développer du feuillage aux dépens des fleurs.
Source : www.passionjardin.com
AUTRES QUESTIONS FRÉQUENTES
Les plantes grimpantes peuvent-elles endommager les murs où elles poussent?
Les variétés qui s’accrochent à l’aide de ventouses ou de racines aériennes sont les seules qui pourraient endommager les murs, mais il n’en est rien.
Mortier : la qualité est supérieure à celle d’autrefois. Afin de vous assurer de sa qualité, grattez le mortier avec une clé de métal et s’il résiste, il pourra supporter les plantes sans dommage.
Bois : Au début, les plantes protègent le bois et font durer les peintures et les teintures plus longtemps. Le problème survient plutôt lorsqu’il faut repeindre la maison. Or, vous n’aurez qu’à enlever la plante si vous devez repeindre.
Climatisation bon marché?
Les plantes grimpantes peuvent aider de beaucoup à modérer les écarts de température. Elles maintiennent la maison plus fraîche en été et laissent le soleil plomber à l’hiver lorsqu’elles ont perdu leur feuillage.
Comment planter les grimpantes?
Afin qu’elle ne soit pas trop en contact avec les fondations de la maison (terrain sec et alcalin) on doit les planter à angle, presque horizontalement, avec la motte de racines qui pointent à l’opposé du mur.
Voici un article très intéressant sur le sujet. Cet article a été publié dans le quotidien La Presse le 8 août 2008 et écrit par Pierre Gingras.
Si le kiwi est aujourd’hui un fruit de consommation courante, on ignore souvent que plusieurs de ses petits cousins sont rustiques au Québec.
Mieux encore, ils poussent dans un sol ordinaire, grimpent allègrement sur les treillis et pergolas, sont peu sujets aux maladies, en plus d’être vivaces en zone 4 sans protection hivernale. Certains produisent un feuillage décoratif où le vert se mélange au rose et au blanc.
Et pour couronner le tout: la plupart des kiwis rustiques mènent aussi une vie de couple exemplaire, ce qui leur permet évidemment de donner des fruits, des minikiwis verdâtres, de la grosseur d’une cerise douce, telle la cerise de «France», mais un peu plus allongés et sans poil. On peut donc les manger sans les peler. Et surprise finale: même s’il n’a aucunement l’allure de son cousin poilu, le goût du fruit est identique.
Pourquoi alors le kiwi rustique est-il si peu connu alors que le kiwi du supermarché est si populaire?
« C’est une question de méconnaissance. Parce que le public associe avec raison le kiwi à une plante tropicale. Parce que bon nombre d’amateurs de jardinage ignore toujours que les kiwis rustiques poussent facilement au Québec et qu’ils se vendent un peu partout », explique Jocelyn Gratton, responsable de la production à la Pépinière Mont-Yamaska, de Saint-Paul-d’Abbotsford, près de Granby. Le producteur-grossiste tient trois espèces de kiwi dont voici les caractéristiques. Actinidia polygama, originaire du Japon, est la moins connue au Québec même si on la considère parfois comme la plus rustique. La variété « Vera’s Pride » produit des fruits à la peau et à la pulpe jaunâtres, très sucrés.
Originaire de l’est de l’Asie, l’espèce la plus populaire au jardin est l’Actinidia kolomikta, plus particulièrement les variétés « Arctic Beauty » et « Pacha ». Au printemps, leurs feuilles se couvrent à moitié ou totalement de rose ou de blanc, parfois les deux, et la proportion des coloris varie habituellement d’une année à l’autre. Vers la fin juillet, les feuilles verdissent, à l’exception de celles qui viennent de faire leur apparition. Comme les autres kiwis, il grimpe facilement de 1,5 m par année si on lui fournit un appui. Contrairement à la vigne vierge (Parthenocissis quinquefolia) par exemple, il ne peut adhérer sans aide aux murs
Histoire de couple
«Arctic Beauty» et «Pacha» sont évidemment fort jolis mais ils ne peuvent donner de fruits. Ce sont des mâles. Sauf exception, les kiwis sont des plantes dioïques, certains plants produisant des fleurs mâles et d’autres des fleurs femelles qui, elles, produiront des fruits. La vie de couple est donc essentielle pour donner des bébés kiwis. Si vous voulez profiter de la beauté de Monsieur et de la générosité de Madame, il faudra donc les unir, ou du moins les planter non loin l’un de l’autre. Ce sont les insectes qui s’occuperont de la pollinisation. Mais souvent, mâle et femelle kolomikta sont vendus dans le même pot pour assurer une récolte.
L’union est aussi obligatoire dans le cas d’Actinidia arguta, aux feuilles vert foncé parfois bordées de rouge ou de pourpre, une espèce plus productive que la précédente.
De tous les kiwis, un seul peut produire des fruits sans devoir unir sa destinée à un autre végétal: le cultivar Actinidia arguta «Issai». Il a contourné la difficulté en produisant des fleurs femelles et mâles sur les mêmes branches. Très productif, rustique en zone 3 si on le plante dans un lieu protégé des grands vents d’hiver, il peut donner ses premiers fruits un ou deux ans suivant la plantation, selon l’âge du plant.
Les kiwis exigent le plein soleil et peuvent atteindre 6 à 7 m de longueur, parfois plus si on ne peut mettre un terme à leur ambitions. Leurs fleurs forment de minuscules clochettes blanchâtres. Dans tous les cas, la récolte a lieu vers la mi-août.
Comme la plante est volubile, on conseille une fertilisation avec un engrais balancé ou de compost. Il faut éviter tout excès d’azote, ce qui favoriserait la production de feuillage aux dépens de la récolte. Une taille printanière (mars ou avril) est nécessaire si on veut obtenir une grande production de fruits. Il faut alors couper les tiges secondaires au troisième ou au quatrième bourgeon, sur le vieux bois, comme on dit. Les fleurs pousseront sur les nouvelles pousses.
Évidemment, si les bourgeons floraux sont endommagés par un gel tardif, il n’y aura pas de fruits l’été qui suit.
Si l’expérience vous tente, il n’est pas trop tard. Vous avez encore quelques semaines pour planter vos kiwis. Qui sait si vous n’obtiendrez pas vos premiers fruits le printemps prochain.
Un néozélandais de Chine
Considéré comme une liane, le kiwi du supermarché n’est pas originaire de la Nouvelle-Zélande comme on a tendance à le croire mais bien de la Chine. Actinidia deliciosa, de son nom scientifique, produisait alors des fruits semblables à ceux de nos kiwis rustiques. Ce sont les Néo-Zélandais qui ont développé des cultivars à gros fruits et qui ont aussi donné le nom commercial de kiwi à la plante dans les années 70, en l’honneur des oiseaux nocturnes et aptères du même nom, endémiques à la grande île.
Si la Nouvelle-Zélande reste un des principaux exportateurs au monde, les plus importants producteurs aujourd’hui sont dans l’ordre l’Italie, la Nouvelle-Zélande, le Chili, la France et les États-Unis. Plusieurs cultivars sont offerts sur le marché dont le plus récent d’origine néozélandaise, le « Hort16A », à chair jaune, commercialisé sous le nom de «kiwi doré» en anglais et devenu l’une des plus importantes productions horticoles du pays en termes de revenus.
L’hiver, avec sa neige et son verglas, a été cruel pour nos arbres. Beaucoup d’entre nous avons eu de mauvaises surprises au moment d’inspecter nos végétaux au printemps. On découvre plusieurs branches cassées… Doit-on s’inquiéter ? Si la branche tient encore à l’arbre grâce à son écorce, il est possible de refermer la blessure en l’attachant
Un truc bizarre ressemblant à un gros morceau de charbon vient d’apparaître sur une branche de votre prunier ou de votre cerisier. Bien que très voyante en ce moment, la raison de cette étrange manifestation ne date pas d’hier. En effet, sans que vous ne le remarquiez, il y a déjà un certain temps que
Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire. Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales.
Les phytoptes sont de petits acariens gallicoles dont on voit les dommages en début d’été, souvent sur les feuilles d’érables. On les appelle phytoptes vésiculaires de l’érable et on les reconnaît aux galles allongées sur ou dessous les feuilles d’érables. Les adultes hivernent sur le tronc de l’arbre et s’alimentent sur les bourgeons. Leurs piqures
Arbres et arbustes
Calculateur de sacs de terre et d’engrais: Un outil génial pour vous simplifier la vie!
Comment et avec quoi planter un arbuste?
CONSEIL AVANT DE COMMENCER
Conservez le plant dans un endroit ombragé et veillez à ce qu’il ne manque pas d’eau si la plantation est retardée. Plantez-le dans un endroit où il aura l’exposition au soleil qui lui convient et où il aura assez d’espace pour se développer. Considérez toujours qu’il deviendra un peu plus grand que les dimensions proposées sur l’étiquette.
QUAND PLANTER?
Privilégiez une journée nuageuse ou assez fraîche pour procéder à la plantation ou au déplacement de la plante. Le printemps et l’automne sont les saisons idéales pour la plantation comme les températures sont plus fraîches. Si vous devez planter durant l’été, veillez particulièrement à l’arrosage les 2-3 semaines suivant la plantation.
MATÉRIEL NÉCESSAIRE
ÉTAPE 1
TRÈS IMPORTANT: Faites tremper votre arbuste dans une chaudière d’eau pendant plusieurs minutes afin que la motte soit imbibée. Selon aura un très grand impact sur la reprise de vos végétaux.
ÉTAPE 2
Faites un trou qui permettra de placer la motte de l’arbuste à égalité avec le sol, un peu plus grand pour permettre d’ajouter de la nouvelle terre et du compost autour.
ÉTAPE 3
Appliquez des Mycorhizes pour arbres et arbustes dans le fond du trou. Ces petits champignons favoriseront le développement racinaire, ainsi qu’une plus grande résistance aux maladies et à la sécheresse. On les préfère aux os moulus.
ÉTAPE 4
Placer la motte sur les mycorhizes. Ils doivent absolument être en contact l’un avec l’autre. Déployez légèrement les racines si elles sont très développées afin qu’elles ne poussent pas en spirales. Remplissez la moitié du trou avec le mélange « Transplanteur ». Piétinez légèrement autour avec les pieds, puis remplissez le reste du trou avec ce même mélange.
ÉTAPE 5
Étendez une petite quantité d’engrais pour arbres et arbustes 12-6-12 autour de l’arbre en mélangeant légèrement avec la terre. Attention! Si vous avez appliqué des mycorhizes, le chiffre du milieu de la formulation d’engrais doit être inférieur à 15. De plus, il est très important de savoir que nous ne fertilisons jamais des arbres ou des arbustes après la mi-juillet à cause du phénomène de l’aoûtement. On peut donc en mettre une à deux fois par saison au maximum comme ce dernier agit pour environ trois mois.
ÉTAPE 6
Arrosez abondamment et veillez à l’arrosage dans les deux semaines qui suivront la plantation. L’arrosage ne sera souvent pas nécessaire par la suite, car les arbustes ont un moins grand besoin en eau. Trop de gens continuent de les arroser comme des annuelles, et finissent par les noyer.
ÉTAPE 7
Tuteur, si nécessaire. Il est plutôt rare que les arbustes aient besoin d’un tuteur. Ce sera plutôt le cas avec les arbres.
L'entretien d'une haie de cèdre
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La plantation du rosier en cinq étapes faciles
MATÉRIEL NÉCESSAIRE
ÉTAPE 1
Creusez un trou 2 fois plus large et 1 ½ fois plus profond que le contenant.
ÉTAPE 2
Versez 2 po de Terreau à rosier ou de compost Solmer au fond du trou.
ÉTAPE 3
Déposez une poignée de Mycorhizes pour arbre et arbuste au fond du trou.
ÉTAPE 4
Si vous avez un rosier greffé : plantez la greffe 6 à 8 cm (2 à 3 po) au-dessous du niveau du sol. Sinon, plantez-le à égalité avec le niveau du terrain.
ÉTAPE 5
Remplissez le trou avec un mélange de la terre présente et de Terreau à rosier, étendez une petite poignée d’engrais à fleurs 7-14-14 puis arrosez copieusement sans arroser le feuillage (le rosier est très fragile aux maladies du fongique).
* Dernière précaution : une fois la terre bien tassée, former une petite butte autour du collet. Ceci protègera le jeune rosier des froids les plus vifs, auxquels il est particulièrement sensible.
* Une exception : Les rosiers grimpants
Tout sur les grimpantes!
En vidéo par Rock Guigère
L’ESCALADE
Les plantes grimpantes ont la particularité de pouvoir se mouvoir, ce que l’on a cru longtemps exclusif aux animaux. Pour parvenir à « gagner leur ciel », elles ont développé au cours de l’histoire, différentes manières de se faufiler. Pour choisir les bons spécimens en fonction de nos besoins et surtout pour leur donner les supports adéquats, il faut apprivoiser leurs méthodes d’escalade. On peut diviser les plantes grimpantes en cinq catégories, selon la façon dont elles s’accrochent :
Quelques plantes grimpantes qui s’accrochent par enlacement des tiges
* Nécessitent un treillis ou un support pour grimper
LA PLANTATION
Quant à la plantation des plantes grimpantes rustiques, le printemps s’avère le meilleur temps au Québec, car cela permet à la plante de bien s’implanter durant l’été avant d’affronter les rigueurs de l’hiver.
Le trou de plantation doit être suffisamment grand pour assurer un bon développement des racines et pour fournir suffisamment de terreau riche à notre nouveau plant afin de lui donner les éléments nutritifs pour bien s’établir. Un trou de 1 m (3 pi) de diamètre et d’environ 60 cm (2 pi) de profondeur permet à votre future vedette d’avoir suffisamment de place pour bien s’implanter. Le sol de remplissage devrait contenir un tiers de matières organiques (compost), car la plupart des plantes grimpantes aiment un sol meuble, riche et bien drainé.
Il est préférable de les attacher sur un tuteur au départ, en attendant qu’elles se fixent elles-mêmes sur leur support permanent, pour éviter que leurs jeunes tiges fragiles se cassent.
LA FERTILISATION
Généralement, les plantes grimpantes n’ont pas besoin de fertilisants si le sol est meuble et qu’il a été amendé à l’aide d’un bon compost à la plantation. Comme la plupart des plantes grimpantes ont des racines profondes, elles ont cependant besoin de beaucoup d’eau pendant la saison de végétation. Aussi un bon paillis de compost garde les racines au frais.
Les plantes grimpantes de forte taille appauvrissent le sol et demandent une fertilisation. Il faut privilégier des engrais à faible teneur en azote, car dans un sol trop riche plusieurs plantes grimpantes ont tendance à développer du feuillage aux dépens des fleurs.
Source : www.passionjardin.com
AUTRES QUESTIONS FRÉQUENTES
Les plantes grimpantes peuvent-elles endommager les murs où elles poussent?
Les variétés qui s’accrochent à l’aide de ventouses ou de racines aériennes sont les seules qui pourraient endommager les murs, mais il n’en est rien.
Climatisation bon marché?
Les plantes grimpantes peuvent aider de beaucoup à modérer les écarts de température. Elles maintiennent la maison plus fraîche en été et laissent le soleil plomber à l’hiver lorsqu’elles ont perdu leur feuillage.
Comment planter les grimpantes?
Afin qu’elle ne soit pas trop en contact avec les fondations de la maison (terrain sec et alcalin) on doit les planter à angle, presque horizontalement, avec la motte de racines qui pointent à l’opposé du mur.
Produisez vos kiwis au Québec, c'est possible!
Voici un article très intéressant sur le sujet. Cet article a été publié dans le quotidien La Presse le 8 août 2008 et écrit par Pierre Gingras.
Si le kiwi est aujourd’hui un fruit de consommation courante, on ignore souvent que plusieurs de ses petits cousins sont rustiques au Québec.
Mieux encore, ils poussent dans un sol ordinaire, grimpent allègrement sur les treillis et pergolas, sont peu sujets aux maladies, en plus d’être vivaces en zone 4 sans protection hivernale. Certains produisent un feuillage décoratif où le vert se mélange au rose et au blanc.
Et pour couronner le tout: la plupart des kiwis rustiques mènent aussi une vie de couple exemplaire, ce qui leur permet évidemment de donner des fruits, des minikiwis verdâtres, de la grosseur d’une cerise douce, telle la cerise de «France», mais un peu plus allongés et sans poil. On peut donc les manger sans les peler. Et surprise finale: même s’il n’a aucunement l’allure de son cousin poilu, le goût du fruit est identique.
Pourquoi alors le kiwi rustique est-il si peu connu alors que le kiwi du supermarché est si populaire?
« C’est une question de méconnaissance. Parce que le public associe avec raison le kiwi à une plante tropicale. Parce que bon nombre d’amateurs de jardinage ignore toujours que les kiwis rustiques poussent facilement au Québec et qu’ils se vendent un peu partout », explique Jocelyn Gratton, responsable de la production à la Pépinière Mont-Yamaska, de Saint-Paul-d’Abbotsford, près de Granby. Le producteur-grossiste tient trois espèces de kiwi dont voici les caractéristiques. Actinidia polygama, originaire du Japon, est la moins connue au Québec même si on la considère parfois comme la plus rustique. La variété « Vera’s Pride » produit des fruits à la peau et à la pulpe jaunâtres, très sucrés.
Originaire de l’est de l’Asie, l’espèce la plus populaire au jardin est l’Actinidia kolomikta, plus particulièrement les variétés « Arctic Beauty » et « Pacha ». Au printemps, leurs feuilles se couvrent à moitié ou totalement de rose ou de blanc, parfois les deux, et la proportion des coloris varie habituellement d’une année à l’autre. Vers la fin juillet, les feuilles verdissent, à l’exception de celles qui viennent de faire leur apparition. Comme les autres kiwis, il grimpe facilement de 1,5 m par année si on lui fournit un appui. Contrairement à la vigne vierge (Parthenocissis quinquefolia) par exemple, il ne peut adhérer sans aide aux murs
Histoire de couple
«Arctic Beauty» et «Pacha» sont évidemment fort jolis mais ils ne peuvent donner de fruits. Ce sont des mâles. Sauf exception, les kiwis sont des plantes dioïques, certains plants produisant des fleurs mâles et d’autres des fleurs femelles qui, elles, produiront des fruits. La vie de couple est donc essentielle pour donner des bébés kiwis. Si vous voulez profiter de la beauté de Monsieur et de la générosité de Madame, il faudra donc les unir, ou du moins les planter non loin l’un de l’autre. Ce sont les insectes qui s’occuperont de la pollinisation. Mais souvent, mâle et femelle kolomikta sont vendus dans le même pot pour assurer une récolte.
L’union est aussi obligatoire dans le cas d’Actinidia arguta, aux feuilles vert foncé parfois bordées de rouge ou de pourpre, une espèce plus productive que la précédente.
De tous les kiwis, un seul peut produire des fruits sans devoir unir sa destinée à un autre végétal: le cultivar Actinidia arguta «Issai». Il a contourné la difficulté en produisant des fleurs femelles et mâles sur les mêmes branches. Très productif, rustique en zone 3 si on le plante dans un lieu protégé des grands vents d’hiver, il peut donner ses premiers fruits un ou deux ans suivant la plantation, selon l’âge du plant.
Les kiwis exigent le plein soleil et peuvent atteindre 6 à 7 m de longueur, parfois plus si on ne peut mettre un terme à leur ambitions. Leurs fleurs forment de minuscules clochettes blanchâtres. Dans tous les cas, la récolte a lieu vers la mi-août.
Comme la plante est volubile, on conseille une fertilisation avec un engrais balancé ou de compost. Il faut éviter tout excès d’azote, ce qui favoriserait la production de feuillage aux dépens de la récolte. Une taille printanière (mars ou avril) est nécessaire si on veut obtenir une grande production de fruits. Il faut alors couper les tiges secondaires au troisième ou au quatrième bourgeon, sur le vieux bois, comme on dit. Les fleurs pousseront sur les nouvelles pousses.
Évidemment, si les bourgeons floraux sont endommagés par un gel tardif, il n’y aura pas de fruits l’été qui suit.
Si l’expérience vous tente, il n’est pas trop tard. Vous avez encore quelques semaines pour planter vos kiwis. Qui sait si vous n’obtiendrez pas vos premiers fruits le printemps prochain.
Un néozélandais de Chine
Considéré comme une liane, le kiwi du supermarché n’est pas originaire de la Nouvelle-Zélande comme on a tendance à le croire mais bien de la Chine. Actinidia deliciosa, de son nom scientifique, produisait alors des fruits semblables à ceux de nos kiwis rustiques. Ce sont les Néo-Zélandais qui ont développé des cultivars à gros fruits et qui ont aussi donné le nom commercial de kiwi à la plante dans les années 70, en l’honneur des oiseaux nocturnes et aptères du même nom, endémiques à la grande île.
Si la Nouvelle-Zélande reste un des principaux exportateurs au monde, les plus importants producteurs aujourd’hui sont dans l’ordre l’Italie, la Nouvelle-Zélande, le Chili, la France et les États-Unis. Plusieurs cultivars sont offerts sur le marché dont le plus récent d’origine néozélandaise, le « Hort16A », à chair jaune, commercialisé sous le nom de «kiwi doré» en anglais et devenu l’une des plus importantes productions horticoles du pays en termes de revenus.
La taille printanière des rosiers buissons
Vidéo : capsule de Rock Giguère sur la taille printanière des rosiers buissons
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Branches cassées, pas de panique!
L’hiver, avec sa neige et son verglas, a été cruel pour nos arbres. Beaucoup d’entre nous avons eu de mauvaises surprises au moment d’inspecter nos végétaux au printemps. On découvre plusieurs branches cassées… Doit-on s’inquiéter ? Si la branche tient encore à l’arbre grâce à son écorce, il est possible de refermer la blessure en l’attachant
Le nodule noir
Un truc bizarre ressemblant à un gros morceau de charbon vient d’apparaître sur une branche de votre prunier ou de votre cerisier. Bien que très voyante en ce moment, la raison de cette étrange manifestation ne date pas d’hier. En effet, sans que vous ne le remarquiez, il y a déjà un certain temps que
La lieuse de l’hydrangée
Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire. Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales.
Les phytoptes, plus de peur que de mal
Les phytoptes sont de petits acariens gallicoles dont on voit les dommages en début d’été, souvent sur les feuilles d’érables. On les appelle phytoptes vésiculaires de l’érable et on les reconnaît aux galles allongées sur ou dessous les feuilles d’érables. Les adultes hivernent sur le tronc de l’arbre et s’alimentent sur les bourgeons. Leurs piqures